Une politique de logement ambitieuse
Une ville est un endroit où les gens vivent et cohabitent. Le logement est un droit fondamental et devrait être un pilier essentiel de toute politique de la ville. Mais ce n’est pas le cas. Aujourd’hui, une crise du logement sévit à Fleurus. Les autorités communales abandonnent leur responsabilité comme force publique et sont surtout soucieuses des marges bénéficiaires des grands promoteurs immobiliers. En effet, trouver un logement abordable et de bonne qualité devient difficile à Fleurus. Nous voulons que la ville change radicalement de cap et qu’elle prenne elle-même les rênes de la politique de logement. Avec un plan ambitieux pour un habitat financièrement accessible. Nous voulons une ville avec suffisamment d’habitations de bonne qualité accessibles pour chacun. Vienne, en Autriche, compte plus de 420.000 logements sociaux, où habitent 60 % de la population, c’est un exemple à suivre.
Ce que nous voulons
- Augmenter le nombre de logements sociaux à Fleurus
- Fixer un plafond des loyers
Plus d'informations
1. Une ville est un endroit où les gens vivent et cohabitent. Le logement est un droit fondamental et devrait être un pilier essentiel de toute politique de la ville. Mais ce n’est pas le cas. Aujourd’hui, une crise du logement sévit à Fleurus. Les autorités communales abandonnent leur responsabilité comme force publique et sont surtout soucieuses des marges bénéficiaires des grands promoteurs immobiliers. En effet, trouver un logement abordable et de bonne qualité devient difficile à Fleurus. La Ville doit garantir l’accès à un logement via la création de logements publics. L’obligation est toujours faite aux communes de disposer sur leur territoire d’un minimum de 10 % de logements sociaux. À Fleurus, nous ne les atteignons pas encore à l’heure actuelle, nous pouvons même viser plus haut que ce taux. Nous voulons stimuler la création de logements publics. Nous créons des logements sociaux et nous imposons un minimum d’un tiers de logements sociaux dans les projets de nouvelles constructions dont la ville est partenaire.
2. En ce qui concerne les prix des loyers dans les logements privés, il est absurde qu’aucune limitation n’existe dans le prix des loyers exigé par un propriétaire. Quatre cents euros pour un studio de mauvaise qualité, c’est monnaie courante, aujourd’hui. Ce n’est interdit nulle part. Nous voulons que le gouvernement wallon instaure une grille des prix des loyers contraignante de sorte qu’ils puissent être déterminés sur base de critères objectifs : la qualité du logement, le nombre de chambres, le confort, l’économie d’énergie… Nous attribuerons à chaque critère un certain nombre de points et chaque point correspondra à une somme fixe. Ainsi, nous pourrons constituer le prix du loyer. Si le loueur ne respecte pas la grille des prix des loyers, le locataire doit avoir le droit de s’adresser à un juge afin que le loueur respecte effectivement cette grille. Il s’agit d’une compétence du gouvernement wallon. Mais devons-nous attendre son bon vouloir ? Nous voulons que les autorités communales utilisent la grille indicative élaborée par la région wallonne pour fixer une grille fleurusienne contraignante propre à la ville. Nous rendrons cette grille disponible et nous en ferons la promotion. De la sorte, le locataire sera plus fort.