Une ville mobile
Le défi de la mobilité, c’est de remettre la ville en mouvement de façon à ce que tout le monde y trouve son compte tout en répondant aux enjeux climatiques. Cela passe en tout premier lieu par des transports en commun performants et démocratiques qui peuvent devenir la colonne vertébrale d’une mobilité durable. Mais cela passe aussi par la mobilité douce, avec une large place pour les piétons et les cyclistes. Et enfin, pour tous ceux qui ont besoin d’une voiture, nous prévoyons une politique de stationnement qui convient aux Fleurusiens ainsi qu’une infrastructure routière en bon état. Que ce soit pour rentrer du travail en fin de journée, ou pour les jeunes qui sortent en soirée. Avec l’aménagement du territoire actuel et une offre insuffisante de transports en commun, la voiture reste encore trop souvent le seul moyen de déplacement pour beaucoup. Nous voulons une commune qui roule pour les gens, sûre pour les usagers faibles. À commencer par une offre augmentée des transports en commun en semaine, le soir, les week-ends, sur l’ensemble du territoire communal.
Ce que nous voulons
- Une offre et des horaires de transports en commun élargis, en matinée comme en soirée
- Non au parking payant
- Une ville qui favorise la mobilité douce
Plus d'informations
1. Actuellement, il est compliqué de se passer d’une voiture à Fleurus. Sans véhicule, c’est compliqué voire impossible d’aller travailler à Bpost Fleurus à pause ou encore d’amener ses enfants à une activité sportive en soirée. Nous partons d’une image d’avenir claire où des transports en commun convenables seront la colonne vertébrale de la circulation, avec un développement des lignes et l’instauration de la gratuité, et où de l’espace sera créé pour les cyclistes et les piétons. Nous voulons commencer par garantir pour chaque Fleurusien la possibilité de se déplacer de manière durable. Que vous soyez d’Heppignies, de Brye ou de Wanfercée. Que vous ayez un bon salaire ou des difficultés financières.
L’amplitude horaire des transports en commun doit être revue pour ceux qui travaillent à pause. Si votre journée commence à 6h du matin, c’est impossible d’y accéder depuis les différentes entités de Fleurus en transport en commun. Pourtant, de nombreux fleurusiens et fleurusiennes travaillent dans les zonings industriels dans ou aux alentours de la commune.
Ensuite, pour ces mêmes travailleurs, les transports en commun doivent être plus efficaces et rapides. En partant de Saint-Amand, il vous faut 1h33 pour arriver à la Sonaca dans le zoning de Gosselies. En partant de Wangenies, il vous faut 48 min pour parcourir les 3,8 km pour arriver à l’IRE dans le zoning près du Leader Price. Dans les faits, vous iriez plus vite en marchant !
De nombreux quartiers de Fleurus sont aussi mal desservis. Après 18h29, il n’y a plus de bus en semaines pour aller de Wagnelée à Fleurus. Dans ces conditions, il est compliqué de venir sur Fleurus puis de rentrer en toute sécurité ou encore de permettre à vos enfants d’aller à un cours de guitare à l’académie de Fleurus en soirée. Nous voulons élargir les amplitudes horaires et bien desservir tous les quartiers de la ville. Aussi lors d’événements, comme la Cavalcade, ce serait beaucoup plus sécurisant de permettre aux gens de rentrer chez eux en transports en commun.
2. Mais pour tous ceux qui ont tout de même besoin de leur voiture il faut une politique intelligente et juste. En 2021, le PS fleurusien a sous-entendu dans la presse qu’il envisageait la possibilité de rendre le parking payant dans la ville. On peut constater à la gare que des barrières et un paramètre sont déjà présents mais pas encore opérationnels (un parking de gare payant, s’amplifie généralement sur le reste de la ville, de nombreux exemples existent), également le futur parking souterrain de la Cour Saint-Feuillien, qui devrait devenir payant. Nous sommes opposés à cette logique. À Charleroi, le parking payant n’a pas résolu le moindre problème, c’est seulement une nouvelle taxe déguisée.
Nous ferons de Fleurus une ville où les choix en faveur des transports en commun ou de la mobilité douce seront tout simplement les premiers disponibles. Cela veut dire que, dans chaque quartier, des équipements de base seront présents. Magasins, services et centres médicaux, sans oublier centres culturels, lieux de rencontre et espaces verts et ouverts, tout cela mis ensemble nous donne un quartier intégral. Les riverains ne devront pas sillonner la ville toute la journée, mais trouveront ce qu’ils cherchent à deux pas de chez eux. La proximité devient ainsi le début de la mobilité et du coup, l’auto devient superflue dans la plupart des cas.
3. Une politique cycliste volontariste est indispensable pour faire avancer notre ville vers un mode de fonctionnement durable. Si nous voulons faire de Fleurus une ville accessible et sûre aussi pour cyclistes et les piétons, il faut qu’on puisse y marcher et faire du vélo en toute sécurité, de façon simple et agréable. Il faut donc développer un réseau de pistes cyclables, instaurer le sens unique limité (SUL) généralisé et entreprendre une rénovation des pistes cyclables comme des trottoirs. Là où c'est nécessaire, il faut également les élargir. Et partout où cyclistes, piétons et circulation motorisée se côtoient, nous éviterons le plus possible tout contact.